Conférenciers et conteurs

 

Donatienne Blanjean
Laurence Watillon
Jacques-Yves Hespel

 

Actualité

 

Une histoire des styles du mobilier

Le meuble parfois simplement utilitaire a également fait l’objet d’un véritable travail esthétique. C’est selon l’esprit des différentes époques et avec la sensibilité artistique de l’homme que son décor est devenu de plus en plus travaillé et raffiné.
Nous vous invitons à découvrir ensemble l’évolution stylistique de cet art dit « décoratif » en parcourant les siècles depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Au cours de cette étude, nous définirons également les critères qui permettent d’apprécier les qualités d’un meuble et d’analyser son évolution technique. En les replaçant dans leurs contextes fonctionnels, l’étude des différents types de meubles nous permettra aussi de comprendre les mœurs de chaque époque concernée.

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Les chefs d'oeuvre de la marqueterie

De pierre dure, de paille, de métal, de bois ou de tout autre matériau, la marqueterie est un symbole de raffinement, de préciosité et de charme qui demeure cependant méconnu. Déjà utilisée comme technique décorative dans l’Antiquité, les artisans n’ont cessé de la perfectionner pour atteindre de grandes qualités artistiques.
Elle a servi à décorer des objets mais aussi et surtout les meubles des plus grands ébénistes. Ce sont les natures mortes de fleurs ou de fruits, les paysages qui ont nourri leur imagination et qu’ils ont retranscrits dans de véritables petits tableaux marquetés.
Ces petits chefs d’œuvre, nous vous proposons les de découvrir au cours de cette conférence tout en retraçant une évolution historique de cet art.

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L'histoire du mobilier de Belgique

Le mobilier des régions de Belgique a profité largement des influences européennes depuis le Moyen-Age, mais celles-ci ont toujours été alliées aux particularismes de nos provinces.

C’est d’abord l’influence italienne qui a enrichit les meubles de la ville de Bruges. Dès l’époque gothique, bourdonnant d’une activité intense, la ville a vu naître une bourgeoisie consommatrice et soucieuse de confort et de raffinement qui nous a laissé les témoignages les plus anciens du mobilier belge, tels que les bancs et coffres ornés des fameux parchemins plissés. Au XVIe siècle, les artisans brugeois ont passé le relais aux artisans anversois qui ont enrichi leur production de motifs à la fois d’influence hispano-mauresque et à la fois d’influence italienne tout en se dotant d’un genre personnel, comme une stature majestueuse. Mais ils ont surtout, tout au long du XVIIe siècle, réalisé de magnifiques petits cabinets décorés qui leur ont valu le surnom de « faiseurs de cabinets ». Le XVIIIe siècle est marqué plutôt par la fabrication de meubles dans les villes de Wallonie, telles que Liège et Namur. Là, les artisans ont réalisé des meubles d’une certaine robustesse, assouplie cependant au moyen de la grâce parisienne.

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Le monde caché, fabuleux et drôle des miséricordes

A l’origine, les stalles étaient seulement un compartiment où l’on restait debout, avec des accotoirs à gauche et à droite sur lesquels on pouvait reposer les bras. Ensuite, un siège mobile a été placé entre ces accotoirs pour que les clercs puissent s’asseoir à certains moments de l’office. Cependant, certains rites exigeaient une station debout et comme les offices divins étaient interminables, les clercs, souvent fatigués, avaient alors la permission de s’asseoir discrètement sur une petite sellette fixée au bout de ce siège mobile. Cette sellette était du fait de sa fonction appelée miséricorde et était composée d’un support, la console, nécessaire pour résister au poids de l’homme assis dessus, surtout s’il venait à s’assoupir ! C’est cette petite console qui a fait l’objet d’une décoration sculptée en bois par des artistes dont le nom est souvent resté méconnu. Ceux-ci se sont plus alors à reproduire des sujets bibliques, mais aussi à imaginer des sujets profanes tels que des scènes de genre, des proverbes, des fantaisies de plus en plus variées, à tel point qu’au XVIe siècle, le concile de Trente dut interdire certains sujets.

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Jets d'eau, jeux d'eau et farces aquatiques. L'histoire des jardins en Occident

A l’origine, Dieu créa un jardin, Eden était son nom. La tradition le situe en Mésopotamie. Là, l’Homme vivait en parfaite harmonie avec la nature. Ensuite il y a eu la Chute et ce lieu de délice fut perdu à tout jamais. L’Homme a tenté tout au long de l’histoire de recréer à travers les jardins, ce lieu mythique de paix et de plaisir. Il a alors soumis les éléments naturels à ses artifices. Un de ces éléments principaux est bien entendu l’eau que les créateurs ont dû parfois détourner pour pouvoir réaliser le projet de commanditaires exigeants. Elle se fait parfois calme comme dans les jardins espagnols où l’on peut entendre son doux murmure. Ou alors, elle tombe en cascade, comme c’est le cas dans les jardins italiens. Mais parfois aussi, elle est là pour surprendre et rafraîchir le visiteur de ses jets dissimulés par l’art des fontainiers. En prenant comme point de départ cet élément naturel qu’est l’eau, je vous propose une promenade à travers ces jardins d’Europe qui sont aussi le reflet de la culture et de la société des différentes époques. Outre les plans de ces jardins, nous étudierons également les moyens mis en oeuvre pour amener l’eau aux endroits où parfois elle manquait. Nous nous attarderons également sur le programme iconographique des fontaines, au travers des statues qui participent aussi à l’agrément de l’ensemble.

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Les bambins du parc de Versailles

Le parc de Versailles est peuplé d’une multitude de bambins charmeurs qui ne sont pas uniquement le reflet de la vie familiale à l’époque de Louis XIV. En réalité, il s’agit plutôt de putti issus de l’Antiquité, porteurs d’attributs et d’allégories. Par exemple, accompagnant les statues des Fleuves dans le Parterre d’Eau, ils portent en eux la prospérité de la France sous le règne du Roi Soleil ; ou, chevauchant les dauphins dans le Bassin de Latone, ils témoignent de ce sujet tant aimé et tant représenté par les artistes qu’est l’Enfant accompagné de ses animaux favoris ; ou encore, auprès de Bacchus dans le Bassin de l’Automne, ils participent aux joies des Bacchanales et nous rappellent que le putto farceur, taquin et malicieux fut d’abord Eros, le fils d’Aphrodite.Lors de cette conférence, nous étudierons comment et pourquoi l’Eros de l’Antiquité est arrivé dans l’art des Temps Modernes et en partant des putti de Versailles, nous analyserons leurs différents thèmes iconographiques et leurs origines.

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Les peintres du clair-obscur ou les caravagesques

A la fin du XVIe siècle, Michel Angelo Merisi, dit le Caravage fait son entrée dans le milieu de la peinture romaine. En quelques coups de pinceau, il remplace les artifices du maniérisme par une expression réaliste.

Très vite, son art fait école en Italie, en Espagne, en France et dans l’Europe du Nord où de nombreux artistes se réclament du maître du clair-obscur. Vélasquez, Simon Vouet, Georges de La Tour et Rembrandt useront en effet de l’ombre et de la lumière, ainsi que des autres artifices du langage plastique du maître romain afin de donner à leur peinture une atmosphère bien particulière. Plus tard encore, au XIXe siècle, l’influence de Caravage sera décisive sur l’œuvre de Géricault.

Nous vous proposons d’analyser quelques œuvres de ces peintres en soulignant les emprunts esthétiques faits à Caravage.

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Rubens. Le prince des peintres et le peintre des princes

Pierre Paul Rubens, le plus flamand de tous les peintres est né  en 1577 à Siegen en Westphalie. C’est après la mort de son père survenue en 1587 que sa famille revient à Anvers encore troublée par la guerre civile. A Anvers, il reçoit sa première formation artistique « romaniste » classicisante chez Tobias Veraecht, ensuite chez Adam Van Noort et enfin chez Otto Van Veen. Il poursuit alors son apprentissage entre 1600 et 1608 à Venise où il peut étudier les œuvres de Tintoret, Véronèse et Titien, puis à Rome et enfin, à la cour du duc de Mantoue. Son œuvre réalisera la synthèse de la culture flamande et des idéaux de la Renaissance et fera de lui l’artiste le plus important du XVIIe siècle. Son style sensuel, fougueux, rempli d’émotion, son coup de pinceau enlevé et ses couleurs vibrantes n’empêcheront jamais ses compositions, même les plus dramatiques, de rester disciplinées : elles sont en effet bien structurées par des diagonales et par la disposition géométrique des figures. En outre, Rubens a su aborder tous les genres et tous les thèmes : alors que beaucoup admirent chez lui la vitalité triomphante du paganisme, d’autres voient en lui le plus grand artiste religieux de son époque.

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De l'ombre à la lumière : Le Caravage

En 1600, un jeune peintre venu du village Caravaggio débarque à Rome. Par quelques tableaux d’un réalisme parfois brutal, d’un érotisme troublant et d’une puissance tout en clair-obscur, Michelangelo Merisi, dit « Le Caravage » va révolutionner la peinture du XVIIe siècle. Il ose choisir par exemple dans la rue, les hommes de peine ou encore les prostituées pour être les acteurs de grandes peintures religieuses qu’il situe dans un antre obscur où ne percent que quelques rayons crus de la lumière. En quelques années, on parle de lui comme du « celebrissimo pittore » protégé par des mécènes illustres et puissants censés s’opposer à ce genre de représentations picturales. Sa réputation lui vient non seulement de son art dans lequel il trouve une sorte de « rédemption » à toutes ses turpitudes, mais aussi de son tempérament colérique et violent qui lui a valu des démêlés avec la police et une fuite vers Naples, Malte et la Sicile. Le Bacchus malade, la Vocation de Saint Mathieu, la Conversion de Saint Paul, Saint Mathieu et l’ange figurent parmi ses réalisations les plus célèbres. Nous les analyserons avec d’autres et elles nous feront basculer de l’ombre vers la lumière.

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La querelle du coloris ou poussinistes contre rubénistes

De son vivant déjà, Rubens est parvenu à une célébrité européenne qui n’a pas été démentie jusqu’à nos jours. Il ne faut cependant pas croire qu’il a toujours rallié tous les suffrages. Quelques dizaines d’années à peine après sa mort survenue en 1640, une violente polémique éclata entre les « Rubénistes », partisans de la couleur et les « Poussinistes », qui lui préféraient le très classique Poussin. La querelle du coloris est née en réalité en France, dans les années 1670 suite à la publication de Roger de Piles : Dialogues sur le coloris. Les artistes de l’Académie royale de peinture et de sculpture se sont alors mis à débattre avec passion des mérites respectifs de Poussin, maître du dessin, représentatif de la dimension intellectuelle et de Rubens, maître de la couleur, représentatif de la dimension sensible et sensuelle de l’art. Toutefois, cette querelle du coloris n’a pas été la première (ni la dernière) confrontation puisque les premières de ces discussions théoriques ont eu lieu en Italie dans la seconde moitié du XVIe siècle et ont opposé les Vénitiens au Florentins. Après avoir expliqué la notion du coloris et du dessin, nous vous invitons à analyser les représentants de ces deux groupes en partant de deux maîtres de la Renaissance italienne : Michel Ange et Titien.

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Une histoire des styles du mobilier

Le meuble parfois simplement utilitaire a également fait l’objet d’un véritable travail esthétique. C’est selon l’esprit des différentes époques et avec la sensibilité artistique de l’homme que son décor est devenu de plus en plus travaillé et raffiné.
Nous vous invitons à découvrir ensemble l’évolution stylistique de cet art dit « décoratif » en parcourant les siècles depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Au cours de cette étude, nous définirons également les critères qui permettent d’apprécier les qualités d’un meuble et d’analyser son évolution technique. En les replaçant dans leurs contextes fonctionnels, l’étude des différents types de meubles nous permettra aussi de comprendre les mœurs de chaque époque concernée.

8 séances

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L'histoire du mobilier en Belgique

Le mobilier des régions de Belgique a profité largement des influences européennes depuis le Moyen-Age, mais celles-ci ont toujours été alliées aux particularismes de nos provinces.

C’est d’abord l’influence italienne qui a enrichit les meubles de la ville de Bruges. Dès l’époque gothique, bourdonnant d’une activité intense, la ville a vu naître une bourgeoisie consommatrice et soucieuse de confort et de raffinement qui nous a laissé les témoignages les plus anciens du mobilier belge, tels que les bancs et coffres ornés des fameux parchemins plissés. Au XVIe siècle, les artisans brugeois ont passé le relais aux artisans anversois qui ont enrichi leur production de motifs à la fois d’influence hispano-mauresque et à la fois d’influence italienne tout en se dotant d’un genre personnel, comme une stature majestueuse. Mais ils ont surtout, tout au long du XVIIe siècle, réalisé de magnifiques petits cabinets décorés qui leur ont valu le surnom de « faiseurs de cabinets ». Le XVIIIe siècle est marqué plutôt par la fabrication de meubles dans les villes de Wallonie, telles que Liège et Namur. Là, les artisans ont réalisé des meubles d’une certaine robustesse, assouplie cependant au moyen de la grâce parisienne

8 séances

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Jets d'eau, jeux d'eau et farces aquatiques. L'histoire des jardins en Occident

A l’origine, Dieu créa un jardin, Eden était son nom. La tradition le situe en Mésopotamie. Là, l’Homme vivait en parfaite harmonie avec la nature. Ensuite il y a eu la Chute et ce lieu de délice fut perdu à tout jamais. L’Homme a tenté tout au long de l’histoire de recréer à travers les jardins, ce lieu mythique de paix et de plaisir. Il a alors soumis les éléments naturels à ses artifices. Un de ces éléments principaux est bien entendu l’eau que les créateurs ont dû parfois détourner pour pouvoir réaliser le projet de commanditaires exigeants. Elle se fait parfois calme comme dans les jardins espagnols où l’on peut entendre son doux murmure. Ou alors, elle tombe en cascade, comme c’est le cas dans les jardins italiens. Mais parfois aussi, elle est là pour surprendre et rafraîchir le visiteur de ses jets dissimulés par l’art des fontainiers. En prenant comme point de départ cet élément naturel qu’est l’eau, je vous propose une promenade à travers ces jardins d’Europe qui sont aussi le reflet de la culture et de la société des différentes époques. Outre les plans de ces jardins, nous étudierons également les moyens mis en oeuvre pour amener l’eau aux endroits où parfois elle manquait. Nous nous attarderons également sur le programme iconographique des fontaines, au travers des statues qui participent aussi à l’agrément de l’ensemble.

8 séances

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Rubens. Le prince des peintres et le peintre des princes

Pierre Paul Rubens, le plus flamand de tous les peintres est né  en 1577 à Siegen en Westphalie. C’est après la mort de son père survenue en 1587 que sa famille revient à Anvers encore troublée par la guerre civile. A Anvers, il reçoit sa première formation artistique « romaniste » classicisante chez Tobias Veraecht, ensuite chez Adam Van Noort et enfin chez Otto Van Veen. Il poursuit alors son apprentissage entre 1600 et 1608 à Venise où il peut étudier les œuvres de Tintoret, Véronèse et Titien, puis à Rome et enfin, à la cour du duc de Mantoue. Son œuvre réalisera la synthèse de la culture flamande et des idéaux de la Renaissance et fera de lui l’artiste le plus important du XVIIe siècle. Son style sensuel, fougueux, rempli d’émotion, son coup de pinceau enlevé et ses couleurs vibrantes n’empêcheront jamais ses compositions, même les plus dramatiques, de rester disciplinées : elles sont en effet bien structurées par des diagonales et par la disposition géométrique des figures. En outre, Rubens a su aborder tous les genres et tous les thèmes : alors que beaucoup admirent chez lui la vitalité triomphante du paganisme, d’autres voient en lui le plus grand artiste religieux de son époque. Nous vous proposons de faire une synthèse de son oeuvre immense, de suivre son évolution stylistique en analysant non seulement ses tableaux mais aussi ses esquisses préparatoires qui nous révèleront le processus d'élaboration technique de ses oeuvres

10 séances

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La querelle du coloris ou poussinistes contre rubénistes

De son vivant déjà, Rubens est parvenu à une célébrité européenne qui n’a pas été démentie jusqu’à nos jours. Il ne faut cependant pas croire qu’il a toujours rallié tous les suffrages. Quelques dizaines d’années à peine après sa mort survenue en 1640, une violente polémique éclata entre les « Rubénistes », partisans de la couleur et les « Poussinistes », qui lui préféraient le très classique Poussin. La querelle du coloris est née en réalité en France, dans les années 1670 suite à la publication de Roger de Piles : Dialogues sur le coloris. Les artistes de l’Académie royale de peinture et de sculpture se sont alors mis à débattre avec passion des mérites respectifs de Poussin, maître du dessin, représentatif de la dimension intellectuelle et de Rubens, maître de la couleur, représentatif de la dimension sensible et sensuelle de l’art. Toutefois, cette querelle du coloris n’a pas été la première (ni la dernière) confrontation puisque les premières de ces discussions théoriques ont eu lieu en Italie dans la seconde moitié du XVIe siècle et ont opposé les Vénitiens au Florentins. Après avoir expliqué la notion du coloris et du dessin, nous vous invitons à analyser les représentants de ces deux groupes en partant de deux maîtres de la Renaissance italienne : Michel Ange et Titien.

Après avoir expliqué la notion du coloris et du dessin, nous vous invitons à analyser les représentants de ces deux groupes en partant de deux maîtres de la Renaissance italienne : Michel Ange et Titien.

6 séances

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L'histoire du costume et de la mode

Saviez-vous que certains éléments du costume avaient pour origine non pas une fonction de couvrir le corps pour se protéger des intempéries, mais devaient surtout le protéger contre les maléfices ?  A ce moment là, il ne s’agit encore que d’un vêtement parfois assez rustre, fait de peaux de bête. Le costume deviendra avant tout l’expression du mode de vie des peuples et de leur culture. Le mot costume ne dérive t’il pas d’ailleurs du mot latin « coutume » ? Signe de pouvoir, d’autorité, le costume a aussi été un élément de différenciation entre les classes, les métiers, les peuples. Nous voulons vous présenter, au cours de ce séminaire, un panorama des pratiques vestimentaires depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours : des peaux de bêtes aux tissus somptueux, des atours féminins aux dessous chics masculins. Tous les phénomènes de mode seront à l’honneur.

6 séances

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De l'ombre à la lumière : Le Caravage

En 1600, un jeune peintre venu du village Caravaggio débarque à Rome. Par quelques tableaux d’un réalisme parfois brutal, d’un érotisme troublant et d’une puissance tout en clair-obscur, Michelangelo Merisi, dit « Le Caravage » va révolutionner la peinture du XVIIe siècle. Il ose choisir par exemple dans la rue, les hommes de peine ou encore les prostituées pour être les acteurs de grandes peintures religieuses qu’il situe dans un antre obscur où ne percent que quelques rayons crus de la lumière. En quelques années, on parle de lui comme du « celebrissimo pittore » protégé par des mécènes illustres et puissants censés s’opposer à ce genre de représentations picturales. Sa réputation lui vient non seulement de son art dans lequel il trouve une sorte de « rédemption » à toutes ses turpitudes, mais aussi de son tempérament colérique et violent qui lui a valu des démêlés avec la police et une fuite vers Naples, Malte et la Sicile. Le Bacchus malade, la Vocation de Saint Mathieu, la Conversion de Saint Paul, Saint Mathieu et l’ange figurent parmi ses réalisations les plus célèbres. Nous les analyserons avec d’autres et elles nous feront basculer de l’ombre vers la lumière.

4 séances

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L’influence du Concile de Trente dans l’art

Lors du dix-neuvième concile œcuménique qui avait débuté en 1545 en réaction au succès de la Réforme protestante, la vingt-cinquième session redéfinit le dogme de représentation de l’image sacrée. En effet, suite à la vague iconoclaste que l’Europe a connue depuis le début du XVIe siècle, l’Eglise catholique veut réaffirmer sa position vis-à-vis des images religieuses et des reliques des saints : l’image doit avant tout enseigner les histoires saintes et être donc immédiatement compréhensible, et elle ne peut en aucun cas servir de support à l’idolâtrie. Par la suite dans ses « Exercices spirituels » Ignace de Loyola soutiendra l’utilité des représentations figurées pouvant aider le fidèle à plus d’empathie envers le saint représenté.Quelles règles doivent suivre les artistes ? Comment vont-ils parvenir à frapper davantage les sensations plutôt que l’intellect ? C’est ce que nous vous proposons d’analyser au cours de cette conférence.

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Laurence Watillon

 

Conférences
 
Mobilier
 
-Une histoire des styles du mobilier
-Les chefs d'oeuvre de la marqueterie
-L'histoire du mobilier de Belgique
-Le monde caché, fabuleux et drôle des miséricordes
-La peinture en bois, chef d'oeuvre de l'ébénisterie française du XVIIIe siècle
 
Jardins
 
-La Belgique côté jardins
-L’art paysager du XVIIIe siècle : le jardin uni à la peinture
 
Peinture
-De l'ombre à la lumière : Le Caravage
-Jan Vermeer (1632-1675)
-Claude Monet, son jardin, sa peinture

Monet, son jardin, sa peinture

En 1883, Claude Monet s’installe dans sa résidence de Giverny, dans le département de l’Eure.
Son existence paisible dans cette propriété a favorisé ce qui est devenu sa plus grande période créatrice. En effet, dans un premier temps, il s’est transformé en jardinier pour faire du verger qu’il y a trouvé, un fouillis de plantes et de couleurs et y creuser un étang devenu miroir d’eau.
C’est alors, qu’observant les effets éphémères et les éléments mobiles ou fluides, il s’est orienté vers l’étude de plus en plus acharnée des jeux de la lumière sur les éléments terrestres, aquatiques et atmosphériques.
Cette conférence vous propose de vous balader dans le jardin du maître tout en observant les toiles, reflets des couleurs et de la lumière changeante de ce petit coin de Giverny.

-La Belle Epoque des Impressionnistes

La Belle Epoque des Impressionnistes

Au bal du Moulin de la Galette, on se laisse emporter par le rythme de la musique, à la Grenouillère, on vient goûter au charme sauvage de cette île à la végétation luxuriante tout en arborant les toilettes les plus élégantes ou encore, à Paris, on flâne dans les rues pour admirer les métamorphoses  haussmanniennes de la ville ainsi que les vapeurs des nouveaux trains.
C’est cette insouciance, cette joie de vivre d’une population animée par la croyance en un progrès de l’humanité que les peintres impressionnistes ont réussi à traduire dans leurs œuvres.
Nous vous proposons de découvrir comment Monet, Manet, Renoir et d’autres ont fait vibrer les couleurs et la lumière afin de rendre cette bonne humeur de la Belle Epoque au travers des différentes réjouissances qui s’offraient à la population en ce temps – là.

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Divers
 
L’influence du Concile de Trente dans l’art
 
 
 
 
L’art paysager du XVIIIe siècle : le jardin uni à la peinture

S’inspirant de la peinture de paysage des maîtres du XVIIe s, le jardin anglais du XVIIIe s suscite un vif engouement. S’opposant à la géométrie rigoureuse du jardin classique à la française, il explose les limites du domaine et se caractérise par ses formes irrégulières, ses chemins sinueux, ses folies et ses points de vue pittoresques savamment calculés, suscitant chez le promeneur non seulement la surprise et l’étonnement, mais aussi l’inspiration poétique et la réflexion philosophique.
Cette conception du jardin-paysager a rapidement gagné le continent et a influencé de nombreux architectes européens qui, à leur tour, ont transposé dans leurs réalisations ce nouveau modèle anglais.

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La Belgique côté jardins

A l’origine il y avait l’Eden, et celui-ci a été perdu à tout jamais lors du Péché originel. L’homme a dès lors tenté au cours des siècles, de recréer ce lieu mythique de paix et de plaisirs. L’engouement pour l’aménagement des jardins s’est manifesté aux quatre coins de l’Europe tout au cours de l’histoire, il a mené à l’invention de multiples lieux de promenade, de méditation ou d’inspiration. La Belgique possède elle aussi des jardins, reflets de la culture et de la société aux différentes époques. De Beloeil à Annevoie, du jardin du musée Erasme à celui de la maison Van Buren, nous vous invitons à vous y promener et à vous y attarder afin de goûter aux délices qu’ils nous offrent.

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La Belgique côté jardins

A l’origine il y avait l’Eden, et celui-ci a été perdu à tout jamais lors du Péché originel. L’homme a dès lors tenté au cours des siècles, de recréer ce lieu mythique de paix et de plaisirs. L’engouement pour l’aménagement des jardins s’est manifesté aux quatre coins de l’Europe tout au cours de l’histoire, il a mené à l’invention de multiples lieux de promenade, de méditation ou d’inspiration. La Belgique possède elle aussi des jardins, reflets de la culture et de la société aux différentes époques. De Beloeil à Annevoie, du jardin du musée Erasme à celui de la maison Van Buren, nous vous invitons à vous y promener et à vous y attarder afin de goûter aux délices qu’ils nous offrent.

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La peinture en bois, chef d’œuvre de l’ébénisterie française du XVIIIe siècle

Dès le début du XVIIIe siècle, le mobilier se multiplie, se diversifie et évolue vers moins de solennité tant du point de vue de la forme que du point de vue de la décoration. En effet, d’une part la courbe et l’asymétrie adoucissent les formes rigides du siècle précédent et d’autre part, la marqueterie figurative fait son grand retour.Traitant les motifs floraux, pastoraux ou encore antiques à la manière de véritables peintures, les plus grands ébénistes français tels Oeben, Riesener, Nicolas Petit ou d’autres encore ont ainsi contribué à élever les poudreuses, tables de chevet, tables de jeux, encoignures etc., au rang d’œuvres d’art.

Jan Vermeer (1632-1675)

L’Age d’Or hollandais a vu naître et peindre cet artiste aux tableaux sereins, poétiques et tellement énigmatiques. Jan Vermeer est né à Delft en 1632. Nous ne savons pas grand-chose de sa vie : la plupart de ses toiles ne sont ni datées, ni signées. On ne sait pas qui l’a formé et pour qui il travaillait, ni même s’il a voyagé ou rencontré des maîtres. Mais peu importe : il nous a laissé une œuvre magistrale qui a contribué à l’efflorescence artistique de sa nation.

Il a fondé ses compositions sur un sens médité de l’organisation spatiale. Il a évité l’accumulation de détails et a accordé à chaque motif une fonction structurelle dans l’ensemble de sa composition. Toute son œuvre est baignée dans un éclairage qui contribue à l’harmonie de l’ensemble.

Nous vous proposons d’entrer dans l’univers clos de ses sujets, de vous imprégner du mystère qui entoure les tableaux de ce peintre à peine estimé de son vivant et pour lequel il a fallu deux siècles avant que ses toiles lumineuses soient placées au rang des plus grands chefs-d’œuvre de l’art occidental.

4 séances

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Cycles de conférences
 
La Belgique côté jardins (4 séances)
Une histoire des styles du mobilier (8 séances)
L'histoire du mobilier en Belgique (8 séances)
Jets d'eau, jeux d'eau et farces aquatiques. L'histoire des jardins en Occident (8 séances)
L'histoire du costume et de la mode (6 séances)
De l'ombre à la lumière : Le Caravage (10 séances)
Jan Vermeer (1632-1675) (4 séances)