L’histoire de la ville de Bruges est liée à l’eau et au sable. En effet, ce sont ces deux éléments qui en feront une des principales villes commerciales du Moyen-âge.
Cependant, dès la fin du 14e siècle, le Zwin, son avant-port, commence peu à peu à s’ensabler et c’est le début de son déclin. Mais paradoxalement c’est également l’amorce de son âge d’or.
C’est le règne des ducs de Bourgogne, le moment où les maîtres de l’art s’ouvrent aux influences ultramontaines,
l’âge d’or de sa peinture : un des plus grands représentants est Hans Memling qui introduit peu à peu dans ses peintures des éléments iconographiques issus du répertoire des maîtres italiens et dont on pourra apprécier quelques une de ses œuvres dans la chapelle de l’hôpital Saint Jean.
L’influence de la Renaissance italienne s’est également manifestée dans le monument funéraire de Charles Le Téméraire exposé, à côté de celui de sa fille Marie de Bourgogne, dans le chœur de l’église Notre Dame que nous visiterons, après s’être arrêtés devant le petit chef d’œuvre que Michel Ange nous a laissé : sa Vierge à l’Enfant exposée dans cette même église.
Pour terminer, nous nous dirigerons vers le Burg de Bruges (Place du Bourg) et plus précisément dans l’ancien Palais du Franc où se trouve un autre témoignage de l’influence italienne sur les maîtres de nos régions : la Cheminée monumentale du Franc de Bruges édifiée en l’honneur de la victoire de Charles Quint à Pavie et réalisée d’après le projet du peintre brugeois Lancelot Blondeel.